Et si le luxe ce ne serait pas aussi d’aller déjeuner dans un restaurant étoilé dans un hôtel de luxe ? Je pense définitivement que la réponse est oui. Quand on aime le luxe, on l’aime sous toutes ses formes.

J’ai eu la chance d’aller déjeuner hier aux Ambassadeurs, le restaurant de l’hôtel Crillon (Paris) et j’ai passé un moment extraodinaire. Il est dirigé par le chef Jean-François Piège, un véritable artiste.

Je vous en parle car je voulais partager ce « petit truc » avec vous. En effet la majorité des restaurants étoilés proposent des menus déjeuner pendant la semaine (du lundi au vendredi) pour un prix très raisonnable (aux alentours de 90 € hors boissons). Si vous aimez la gastronomie, si vous aimez vous faire plaisir, si vous aimez les beaux endroits, foncez. Vous aurez l’occasion de déguster un repas incroyable pour le tiers du prix environ du dîner. La seule différence se situera dans l’éclairage : à vous de voir si vous préférez le jour ou la nuit !

Nous commençâmes le festin par de sublimes mises en bouche réalisées sur le thème du « plateau télé » : limonade de carotte, beurre de truffe (sublissime), écrevisse et émulsion de foie gras.

Une fois que nos sens furent tous en éveil, nous eûmes droit à une entrée qui étonna encore notre palais :

Oeuf coque « sans coque » (oui c’est possible) aux écrevisses sur son lit d’épinards et émulsion à la truffe noire. Juste divin. Ou un foie gras chaud et son jus de sangria.

Puis un somptueux bar de ligne sur son lit d’endives de pleine terre accompagné de quelques lamelles de truffe noire.

Puis vint le moment des douceurs avec un esquimau coco-chocolat et quelques mignardises incroyables qui vous font retomber en enfance (macarons au calisson, mini Chamonix et sticks de chocolat à tremper dans du sucre qui pétille). Et enfin arrive le dessert (quand notre estomac nous dit qu’il n’y a plus de place) : vacherin fraises des bois/rose/litchi ou fin gâteau chocolat pur équateur/mandarine parsemé de feuilles d’or. Vous accompagnez le tout d’un petit Chassagne Montrachet et le compte est bon.

Après cela on a le droit de loukoumiser dans les canapés du salon, de regarder le va-et-vient incessant des serveurs et de fixer le plafond en rêvant que l’on va monter dans une des chambres pour faire une sieste. Mais la sieste n’est pas de mise dans le salon d’un grand hôtel. Il m’a donc fallu reprendre mes esprits et ce fut une excellente excuse pour aller faire un tour rue Cambon, dans un de mes magasins préférés : Chanel. Et oui, je n’avais pas encore le dernier né de la collection Chanel Unlimited et il me le fallait pour bien finir l’année mon sac de luxe. Mon it-bag Chanel.

Karl Largefeld a créé pour la fin d’année une ligne de sacs très street chic en toile canevas ultra-souple métallisée argent avec une impression des mots phares de la maison : « 31 rue Cambon », « Paris », « Coco » et « Chanel ». La ligne Chanel Unlimited commence à partir de 650€ propose 12 modèles différents. Des sacs résolument modernes et poids plume qui vont attirer une clientèle jeune car leurs prix sont très attractifs et leur look radicalement différent du 2.55 que nous adorons par ailleurs. De nombreuses poches ça et là (à l’intérieur ou à l’extérieur) les rendent très pratiques. A s’arracher.

Je vous laisse, je vais essayer mon nouveau sac qui fait du bruit quand on le caresse.

J’espère que je vous aurais donné des idées de déjeûners d’affaire à faire, d’amoureux en devenir, d’anniversaire à fêter etc.

M.