Cela faisait longtemps que j’en avais entendu parler mais je ne les avais encore jamais goûtés. Les Merveilleux.
C’est en passant devant l’une de leurs vitrines que je suis entrée dans la boutique, pour voir, juste pour voir. J’ai demandé en quoi consistait un « merveilleux » et l’on m’a répondu que c’était un mélange de meringue et de crème fouettée. Je me suis dit que ce n’était pas si calorique que cela, et ai craqué ;-).
C’est en le dégustant que j’ai compris pour quelle raison mes amis m’en parlaient. C’est divin. Léger et bon.
Bref, je vous les recommande vivement. Il y a plusieurs pâtisseries à Paris et ailleurs en France, vous trouverez par ici les adresses.
Mais quelle est l’histoire de ces incroyables gâteaux ?
Les Incroyables, jeunes gens aux manières efféminées, avaient pour seuls soucis le respect de leur bon plaisir. Quant aux Merveilleuses, elles renonçaient à toute pudeur, adoptant les costumes antiques ; tuniques libres de tout apprêt, parfois portées humides pour mieux dessiner les formes.
Les concerts, les thés, les théâtres attiraient affluence de robes transparentes et de mentons embéguinés ; on prenait des glaces chez Garchy et chez Velloni ; le pavillon de Hanovre faisait fureur : dans cette partie de l’ancien hôtel de Richelieu, les déesses couronnées de roses, parfumées d’essence, flottant dans leurs robes à l’athénienne, agitaient l’éventail, allaient, venaient, tourbillonnaient, rieuses, chiffonnées, provocantes, le verbe haut et l’œil insolent.
Frédéric Vaucamps, le créateur de ces Merveilleux gâteaux, s’est retrouvé dans la fantaisie des Incroyables et des Merveilleuses, et a ainsi trouvé le nom de son gâteau.
Il ouvre sa première pâtisserie artisanale à Hazebrouck en 1982 où il y travaille différents produits dont la meringue et la brioche. Quinze ans plus tard, il inaugure son premier magasin lillois : « Aux Merveilleux de Fred » dans le quartier du Vieux-Lille, rue de la Monnaie.
Il y perfectionne sa propre recette de Merveilleux qui fera rapidement le succès de la Maison : meringue enrobée de crème fouettée au chocolat, recouverte de copeaux de chocolat noir. Son secret : une meringue fondante inimitable qui confère à ce gâteau légèreté et finesse.
L’engouement est immédiat. Les clients se pressent et font la queue pour goûter les Merveilleux individuels ou déclinés en gâteaux à se partager en famille ou entre amis. Jouxtant les Merveilleux, autres viennoiseries, dont le fameux Cramique, décliné aux raisins, sucre et chocolat ; hommage quotidien à la gourmandise belge, permettent à chacun d’y trouver son compte.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
1 Comments
Aurélie
J’adore ce gâteau, qui est mon préféré depuis l’enfance.
Sauf que ce n’est pas du tout une invention de Fred Vaucamps, mais un gâteau d’origine belge, qui existe depuis bien plus longtemps que lui, et qu’on peut trouver absolument partout en Belgique (dans les boulangeries, mais aussi dans les supermarchés).
La recette meringue/crème fouettée/copeaux de chocolat n’est autre que la recette originale de ce gâteau, et non une adaptation « nouvelle ».
Fred a cependant décliné ce gâteau en différents goûts, mais pas inventé la recette d’origine, ni le nom.
Quoi qu’il en soit, c’est un vrai délice, léger, on en redemande !