Noémie Guillemard, Sculptrice.

J’ai la chance de connaître une jeune sculptrice de talent, Noémie Guillemard, qui va exposer pour la première fois ses oeuvres le week end prochain à Paris.

Nous avons pris un café ensemble il y a quelques jours pour en parler :

Dès l’âge de 5 ans, je faisais de la poterie, puis j’ai pris des cours de sculpture. Ensuite je me suis arrêtée à de nombreuses reprises, parfois pendant six mois d’affilée mais j’y suis toujours revenue comme irrésistiblement attirée.

Des nus féminins : des bustes, des corps et parfois des mains. J’aime que l’on ait envie de toucher mes sculptures. C’est la raison pour laquelle j’aime beaucoup les cambrures car on a envie de les caresser. Il y a un rapport à la sensualité très important dans mon travail.

En général mes idées me viennent pendant la nuit. Alors je me lève et fais une esquisse. Puis le lendemain je me mets au travail.

C’est très variable. Je dirais entre 3 à 4 jours pour la première ébauche et bien deux semaines pour qu’elle soit totalement terminée. Une sculpture doit être vernie puis doit cuire puis doit être cirée avant d’être terminée donc cela prend du temps. L’idéal pour moi est de revenir dessus et de la retravailler sur plusieurs jours. Cela me permet d’affiner mon travail et d’arriver au résultat que j’avais en tête.

Je ne m’inspire pas d’autres artistes. Je pense que je retranscris mes émotions au travers de mes sculptures. Elles correspondent à des moments de ma vie.

Une femme au corps gracieux et bien proportionné.

Non, ce n’est pas un personnage en particulier. Parfois je l’appelle « Choupette » mais elle n’a pas un prénom en particulier.

J’utilise de la terre glaise qui vient de la région de la Puisaye près de Saint-Fargeau car elle est de très bonne qualité. Parfois je travaille aussi la terre noire.

Environ 25 pièces.

Oui.

J’espère vous avoir donné une irrésistible envie d’aller voir les oeuvres de cette charmante jeune artiste qui a besoin de soutien pour se lancer. Son travail est exceptionnel et j’espère qu’un jour elle sera reconnue comme une grande !

Je vous dis au 14 et 15 mars, Quai Branly.

Maud